Nous ne pouvons pas faire face à la tâche de construction avec la main-d'œuvre actuellement disponible aux Pays-Bas. Tout simplement parce qu'il n'y a pas assez de "mains". Mais ici aussi, un "problème" engendre immédiatement de l'innovation. Nous assistons ici à une forme d'industrialisation : la préfabrication d'éléments de construction. En fait, selon le cabinet d'études USP, 2 projets de construction sur 5 aux Pays-Bas utilisent déjà une forme ou une autre de préfabrication³. Ici aussi, l'utilisation de produits d'étanchéité flexibles tels que l'EPDM et d'autres matières plastiques joue un rôle important. Les raccordements au moyen de systèmes de colle et/ou de ruban adhésif apportent une grande valeur ajoutée. Tous ces éléments sont fabriqués à l'intérieur dans des conditions contrôlées, où le brûleur n'a pas sa place. Sans oublier les éléments de construction préfabriqués en béton, pour lesquels l'utilisation de l'EPDM est courante depuis des années. Nous constatons cette croissance surtout dans les centres-villes. Le Pontsteiger à Amsterdam en est l'un des nombreux exemples.
Rien de tout cela n'est nouveau, bien sûr. La construction en bois est aussi ancienne que l'humanité et l'étanchéité en EPDM existe depuis les années 1960. Mais pourquoi la tradition est-elle encore privilégiée en Europe? Saviez-vous qu'aux États-Unis, par exemple, plus de 75 % des toitures (à faible pente) sont en fait étanchées avec des systèmes d'étanchéité monocouche (EPDM, TPO et PVC)?