Le mois dernier, toute l'équipe « Toiture et façade » de Kiwa BDA Advies a rendu visite au VESP afin de passer en revue les derniers développements dans le domaine de l’EPDM. Dans son introduction, Pieter van Beek, directeur du VESP a indiqué qu'il s’agissait d’un honneur pour lui d'accueillir toute l'équipe de Kiwa BDA. Il a été agréablement surpris par le nombre élevé (plus de 30) de consultants en toiture et façade qui travaillent chaque jour pour Kiwa BDA dans les domaines de l'inspection, de la certification et du conseil.
Il a ensuite discuté de la croissance et des origines de la toiture en EPDM qui remontent aux années 1960, contrairement aux toitures en bitume SBS et APP, arrivées sur le marché dans les années 1980. Actuellement, le marché de l'EPDM représente plus de 20 % du choix total des matériaux de toiture. Aux Pays-Bas, une toiture plate sur cinq est donc étanchée avec de l'EPDM (en Belgique, ce chiffre est même de 1 sur 3).
Bart van Beek, président de la Commission technique, a ensuite présenté la partie technique : du caoutchouc naturel au caoutchouc synthétique, des matières premières et mélanges à la vulcanisation jusqu'à la réticulation complète d'un matériau EPDM stable, idéal pour de nombreuses applications en toiture, en façade et dans les gouttières.
Après les informations techniques générales, les instructions de mise en œuvre ont été examinées plus en détail. Celles-ci peuvent souvent différer selon le fabricant. Il a été déclaré que chaque membre du VESP forme de manière approfondie les étancheurs nouveaux et existants afin d'apprendre la mise en œuvre correcte en fonction du système et ainsi de pouvoir profiter des garanties produits et systèmes. La question de savoir s'il faut ou non utiliser des fixations mécaniques d’embase, ou si des fixations collées suffisent a également été abordée.
Les membres du VESP disposent de différents systèmes pour fixer de grandes membranes en EPDM dans l’embase (la zone allant de la surface de la toiture au bord de la toiture et au relevé).
« Que chacun soit attentif aux instructions de mise en œuvre du fabricant et travaille avec les systèmes et les matériaux auxiliaires également décrits dans un certificat de produit KOMO. » commente Bart van Beek.
Il a également été constaté que la durabilité de l’EPDM dépend de l’installation des différents détails. La formation constitue donc un des principes auxquels le VESP attache une grande importance.
Lors d’une visite, Edwin van Dijk, directeur général sortant de SealEco, s'est également intéressé aux nouvelles techniques de fixation mécanique telles que le système à induction. Ce système EPDM circulaire fixé mécaniquement avec des plaques et des vis spéciales est prémonté avec le matériau isolant approprié résistant à la pression et sans poussière. La membrane est ensuite installée par-dessus, chauffée à l'aide d'un appareil à induction et collée aux plaques. Cette technique est utilisée de plus en plus largement.
Le VESP a chargé la BDA de mener une étude sur la durabilité et la circularité de ce système. Cette recherche sera achevée début 2024.
Jan Wulleman a rapidement présenté toutes les différentes techniques de raccord en EPDM, telles que le raccord par vulcanisation décrit plus haut, la connexion adhésif-mastic, la connexion par ruban habituellement utilisée sur le marché américain et bien sûr l'EPDM à support SBS qui est soudé dans le recouvrement grâce à l'air chaud. La multitude de systèmes de raccords caractérise le marché des toitures EPDM.
Enfin, cette journée réussie a été clôturée par une boisson et une collation et il a été noté que le VESP et SealEco au nom d'Edwin van Dijk se sont révélés être d'excellents hôtes. Merci à tous les conseillers Kiwa BDA d'être venus et aux membres du VESP pour leur contribution.
Merci à Dakenraad et Erik Steegman pour les quelques photos et textes.
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